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1èreS - thème 2 - I BCD Sexualité humaine

I - Part du génome et de l’environnement dans la sexualité humaine

B - Sexualité et procréation: l'Homme peut agir dans une certaine mesure sur le fonctionnement des appareils reproducteurs pour maîtriser sa reproduction

1)   Le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin (act 1 & 2 p254-257)

  • Organisation des testicules

Dans le testicule, la production des spermatozoïdes se déroule dans les tubes séminifères et au contact des cellules de Sertoli, tandis que les cellules de Leydig sécrètent une hormone : la testostérone.

La testostérone stimule la production de spermatozoïdes. Elle agit sur les cellules de Sertoli.

  • Régulation hormonale de la fonction reproductrice masculine

Deux hormones sécrétées par l’hypophyse antérieure contrôle l’activité du testicule :

La LH stimule la sécrétion de testostérone par les cellules de Leydig et le FSH stimule la spermatogenèse.

La GnRH sécrétée par certains neurones de l’hypothalamus stimule la sécrétion de LH et de FSH par l’hypophyse antérieure. La GnRH est une neuro-hormone cad une hormone sécrétée par un neurone.

  • Rétrocontrôles exercés par les hormones sexuelles

Le complexe hypothalamo-hypophysaire contrôle la production des hormones sexuelles. Les cellules de ce complexe possèdent des récepteurs à ces hormones : l’activité du complexe hypothalamo-hypophysaire est donc contrôlée en retour par les hormones sexuelles : c’est un rétro-contrôle

Chez l’homme, la testostérone induit une diminution des sécrétions de LH (et FSH). Il s’agit d’un rétro-contrôle négatif, qui permet de maintenir une concentration sanguine en testostérone relativement stable.     

2)   Le fonctionnement cyclique de l’appareil reproducteur féminin

 

  • Organisation des ovaires

La production de gamètes femelles est assurée par les ovaires qui contiennent des structures appelées follicules ovariens. Chaque follicule ovarien, constitué de cellules folliculaires, contient un gamète femelle ou ovocyte.

  • Cycle ovarien

0-14ème jour : phase folliculaire, il y a développement des follicules cavitaires en follicules mûrs (multiplication des cellules folliculaires et développement des cavités) et productions d’oestrogènes par les cellules folliculaires.

14ème jour : ovulation, émission de l’ovocyte.

14-28ème jour : phase lutéale, durant laquelle les cellules folliculaires restantes se transforment en cellules lutéales et constituent le corps jaune qui régresse en 14 jours. Ces cellules produisent de la progestérone et des oestrogènes.

  • Cycle utérin

0-14ème jour : phase pré-ovulatoire avec épaississement de muqueuse utérine dû à la multiplication des cellules.

14-28ème jour : phase post-ovulatoire, durant laquelle il y a développement de la vascularisation (le nombre de vaisseaux sanguins augmente) mise en place de la dentelle utérine et sécrétion de glycogène (qui servira à nourrir l’embryon lors de son implantation)

0-4ème jour : période des règles avec élimination de l’excédent de dentelle utérine formés dans le cycle précédent. 

  • Cycle du col de l’utérus

La limite entre le vagin et l’utérus est obstruée par un mucus appelé glaire cervicale qui empêche le passage de la quasi-totalité des spermatozoïdes. Ce mucus est plus lâche en période ovulatoire (14e jour) ce qui permet le passage de spermatozoïdes et facilite donc la fécondation.

Il faut noter que la synchronisation de ces cycles permet de faciliter la fécondation en autorisant le passage des spermatozoïdes au moment de l’ovulation et en préparant l’utérus à l’arrivée de l’embryon pour la nidation.

  • Régulation hormonale de la fonction reproductrice féminine

Il existe le même complexe hypothalamo-hypophysaire chez la femme produisant GnRH, LH, et FSH. Cependant les hormones ovariennes diffèrent (œstrogène et progestérone) et ne sont pas produites en quantité constante.

La LH à forte dose (pic de LH)  permet l’ovulation. Elle permet également le maintien du corps jaune en phase post-ovulatoire.

L’œstrogène en phase folliculaire, ou l’œstrogène et la progestérone en phase lutéale effectuent un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.

Cependant, lorsque le follicule est mûr, le nombre de cellules folliculaire est très important ce qui entraîne une production massive d’oestrogènes. Au-dessus d’un seuil de concentration, ces hormones vont effectuer un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire et augmenter la production de GnRH, LH et FSH. Il y a un pic de LH qui va permettre l’ovulation.

Les hormones ovariennes stimulent la muqueuse utérine et permettent son développement. En fin de cycle, c’est la régression du corps jaune et la chute des taux de progestérone et œstrogène qui va arrêter le développement de la muqueuse utérine et entraîner sa destruction partielle lors des règles.

 barème:

correction schéma cycle femme

 

 

Correction du TP: d'après Aloïs et Thomas (un schéma pas très propre mais malin!)

j'ai rajouté une correction sur le schéma.

schéma aloisUn autre schéma (d'après Matthieu et Tiphaine)

Schéma matthieu

 

Bilan sur le cycle féminin (d'après "Le corps humain: anatomie et physiologie" Maloine)

cycles féminins

  •  La maitrise de la reproduction (pilule)

Voir exercice cours 

  • La maitrise de la reproduction en cas d’infertilité (PMA) doc 3 & 4 p265

La PMA regroupe l’ensemble des procédés par lesquels la fécondation résulte non de relations sexuelles mais d’une intervention médicale.

La FIVETE (fécondation in vitro et transfert d’embryon) s’adresse en premier lieu aux cas de stérélité dues à des trompes obstruées ou absentes, ou lorsqu’il existe une insuffisance spermatique. Elle consiste à effectuer la fécondation et les toutes premières étapes du développement embryonnaire en laboratoire, puis de transférer les embryons dans l’utérus de la femme. 

  1. Mise au repos du CHH. On utilise un analogue de la GnRH qui par son action sur l’hypophyse annule quasiment la sécrétion de FSH et LH ainsi que les réactions de l’hypophyse au rétrocontrole de l’ostradiol.
  2. Hyperstimulation de l’ovaire par injection de gonadostimulines à fortes doses. Cela provoque le développement d’un nombre important de follicule (au lieu d’un seul normalement).
  3. Ovulation provoquée par mimétisme d’un pic de LH. (Injection d’une hormone) et prélèvement des ovocytes.
  4. Fécondation in vitro le jour du prélèvement. 1 ovocyte et 5000 spermatozoïdes.
  5. Transfert de l’embryon dans l’utérus (48h-72h après le prélèvement).

La connaissance des mécanismes de l’appareil reproducteur masculin et féminin permet de comprendre et de mettre au point des méthodes de contraception.

> Nous avons vu pour l’instant que la plupart des méthodes reposent sur le fonctionnement hormonal.

Il existe cependant d’autres méthodes contraceptives dont certaines présentent aussi l’intérêt de protéger contre les infections sexuellement transmissibles.

 

C - Préserver sa santé : lutte contre les IST

Doc1 et 2 p 262

Les IST (infections sexuellement transmissibles) peuvent être communiquées par le sang ou plus rarement la salive.

Les principales IST sont dues à :

  • des virus : le VIH, hépatite B (VHB), herpes génital, condylomes (papillomavirus, VPH)
  • des bactéries : syphilis…
  • des champignons : candidoses (Candida albicans)

Seul le préservatif masculin est une barrière efficace contre les IST. Les autres moyens (hormonaux ou mécaniques) sont inefficaces.

Doc 3 et 4 p 263

La vaccination permet de prévenir l’apparition de deux IST : vaccin contre l’hépatite B (à l’origine de cyrrhose et de cancers du foie) et la vaccination contre le papillomavirus responsable de l’apparition de cancer du col de l’utérus 20 à 30 après une infection survenue entre 14 et 23 ans…

 

D - Sexualité et bases biologiques du plaisir : un circuit de récompense

Doc 1, 2 et 3 p 266-267

Dans le cerveau existent des structures interconnectées qui constituent le circuit de récompense impliqué dans le comportement sexuel, mais également dans la satisfaction des besoins vitaux comme se nourrir, boire…

Les principales zones concernées sont :

  • l’aire tegmentale (ou tegmentaire) ventrale
  • le noyau accumbens
  • d’autres régions du cerveau tel que le cortex préfrontal

L’ATV située en plein centre du cerveau joue un rôle fondamental : elle centralise les informations sensorielles venues de différentes parties du cerveau.

L’activation des neurones de l’ATV provoque celle d’autres régions impliquées dans le circuit de récompense et en particulier le noyau accumbens et le cortex préfrontal. Cette activation s’effectue par l’intermédiaire d’un neuromédiateur, la dopamine, sécrétée par les neurones de l’ATV.

L’activation de ces régions du circuit de récompense entraîne la sensation de désir, de besoin.

Le cortex préfrontal intervient dans la sensation de plaisir.

 

FIN

Evaluation terminale en janvier

 

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